Le muay thaï est un dérivé d’un ancien art martial qui date du XVe siècle et qui a longtemps été utilisé dans l’armée thaïlandaise. Codifié au début du XXe siècle, le muay thai ou boxe thaïlandaise est aujourd’hui considéré comme un sport à part entière. Il s’agit d’ailleurs d’un sport national en Thaïlande ainsi que d’une industrie qui permet à 200 000 personnes de vivre.
Muay thaï : les règles du combat
Chaque combat de muay thaï commence par une danse rituelle dénommée le « ram-muay ». Cette dernière est exécutée par les deux adversaires et elle vise à témoigner du respect aux entraîneurs. Une fois cette étape terminée, le gong retentit et les protagonistes peuvent commencer à s’affronter durant cinq rounds de trois minutes chacun. La particularité de cette boxe réside dans le fait que les combattants peuvent se servir de leur genou et de leur coude pour porter des coups. Dans le muay thaï, les coups de pieds et les projections sont aussi autorisés.
Cependant, il faut noter que lorsque la boxe thaïlandaise a commencé à être exportée dans d’autres pays, chaque fédération a décidé de modifier certaines règles pour être en accord avec la culture et la vision du sport locales. Malgré tout, la taille du ring ainsi que la tenue vestimentaire réglementaire sont restées universelles. Ainsi, chaque combat officiel se déroule dans un ring de 5 à 7 mètres de côté, entouré de trois rangées de cordes. Les adversaires doivent porter des shorts et un suspensoir ainsi que des gains de 16 onces. Mais ils seront cependant pieds et torse nus durant le combat, d’où la nécessité d’avoir une bonne condition physique.
Enfin, pour remporter un combat, les adversaires doivent obtenir un maximum de points. Ces derniers sont attribués en fonction de la technique, de la précision et de la combativité. Les points sont attribués par trois juges, assis au bord du ring pendant le combat. La victoire par KO ou par abandon est également possible